Pas besoin d’être diplômé en économie pour comprendre la valeur du bénévolat. Sur le marché philanthropique, tous les bénéfices sont marginaux, mais Ô combien gratifiants. Un sourire vaut de l’or. Un merci, tout autant. Et les plus riches du lot sont ceux qui donnent à tous vents…

Peut-être les fans de Gérald Fillion aimeraient-ils cependant quelques chiffres pour appuyer ces faits ? Les voici :

Au Canada, on dénombre plus de 12 millions de bénévoles actifs et leur apport à l’économie canadienne représente environ 2 milliards d’heures de travail bénévole par année, ce qui équivaut à près de 1,1 million d’emplois à temps plein.

Douze millions de bénévoles actifs, c’est le tiers de la population canadienne. Ce qu’il faut savoir, cependant, c’est qu’une petite proportion de ces bénévoles (environ 10%) effectue la plus grande partie du travail (soit plus de 50%). En somme, ce sont souvent les mêmes personnes qui assument la plupart des tâches.

54% des OBNL canadiens sont entièrement gérés par des bénévoles. Statistique Canada attribue une valeur financière d’environ 14 milliards de dollars à leur contribution, soit 1.4% du PIB.

Et comme beaucoup de ces OBNL offrent des services sociaux en complémentarité des programmes gouvernementaux, autant dire qu’on économise gros sur les salaires en tant que société… tout en garantissant un filet de sécurité aux citoyens plus vulnérables.

Au Québec, il y a 2,4 millions de bénévoles actifs. Ceux-ci effectuent 384,7 millions d’heures de bénévolat par année, ce qui équivaut à plus de 200 000 emplois à temps plein.

C’est donc dire que la présence de bénévoles dans les organisations représente aussi des économies considérables qui se calculent en millions de dollars annuellement au niveau provincial.

Soutenir le bénévolat : un investissement plus qu’une dépense.

Les villes québécoises dépensent annuellement 1 milliard et demi de dollars en loisir (culture, sport, vie communautaire, etc.). Ces dépenses seraient beaucoup plus importantes si on y ajoutait la valeur du travail des bénévoles. Au moment où le recrutement des bénévoles demande plus de moyens et d’outils, investir dans le développement du bénévolat constitue donc l’un des meilleurs placements de fonds publics


Source : Observatoire Québécois du Loisir / Portail des gestionnaires de bénévoles / Comprendre et savoir développer le bénévolat

https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw045a.afficher_detail_form_reponse?owa_no_site=1847&owa_bottin=&owa_no_fiche=100&owa_no_form_reponse=52366&owa_apercu=N&owa_imprimable=N&owa_fenetre_surgissante=O&owa_no_champ_selectionne=&owa_no_choix_selectionne=&owa_lettre=%&owa_no_page=1